Latin America: Informal Sector, Electronic Commerce and Subcapitalism
Amérique Latine: Secteur Informel, Commerce Électronique et Subcapitalisme Le secteur informel du Pérou, du Brésil, de la Colombie comme au Mexique pour ne citer que les plus en vue, s’était érigé comme une alternative a l’inertie bureaucratique des Etats gouvernés a l’époque par des juntes militaires ou des -bureaucrates-technocratiques dont l’essentiel de la politique était de … Lire la suite
Dr. Said El Mansour Cherkaoui avec Dr. Jacques Chonchol, Ancien Ministre d’Agriculture dans le Gouvernement de Salvador Allende (Chili), Directeur de Recherches / Professeur a l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine, Paris, 1992.

L’économie informelle possède ses propres caractéristiques en fonction de son cadre culturel et historique environnant, alors que l’entrepreneuriat qui sert comme un tremplin dans le décollage économique régionale et même national demeure un phénomène propre aux pays actuellement encore au stade subcapitaliste et cela au contraire des pays avancés ou industrialisés ayant opté pour le redéploiement de leurs productions manufacturières et cela comme une parade et un bouclier contre l’accroissement des couts locaux de production, l’inflation des prix des matières premières et des produits de consommation courante et la cherté du cout de la vie qui toutes impactent les revendications salariales et conduisent a une augmentation des salaires dont la compétitivité internationale ne fait qu’éroder la valeur ajoutée et surtout le profit des grandes entreprises nationales et internationales. De ce fait, un rétrécissement de la base industrielle internationale se répercute dans les pays avancés sous forme de réduction de l’emploi, par un déphasage ou bien par une immigration des industries vulnérables, appelées en l’occasion par les canards boiteux. La France et les pays de l’Europe occidentale furent les premiers a subir les premieres répercussions de l’amalgame de ces vecteurs et ces causes qui furent exagérés par leur réaction de faire venir des travailleurs des pays pays africains, de Turquie et des anciens pays de l’Europe de l’Est imposant ainsi un autre fléau social vu que les conditions d’intégration de ces nouvelles masses travailleuses en général d’origine rurale et illettrée furent effectivement sélectionnées sur de telles bases et furent donc considérées comme des solutions temporaires et conjoncturelles.
L’entrepreneuriat se trouve dans les pays ou l’esprit d’entreprise est a sa naissance vu les conditions de son adoption et de sa croissance ne sont pas mis en place ou bien ni accessible a celles et ceux qui le méritent le plus.
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Libéralisme pour le Capitalisme National et Protectionnisme pour le Commerce International
A travers ces politiques opportunes, les pays avancés cherchaient des réponses en fonction de la durée du mandat de celles et ceux élu/es occupant les sphères de la decision nationale et agissant en défenseurs des secteurs industriels devenus decadents sous les coups brusques des aléas de la conjoncture internationale devenue sujette a des crises et a des récessions dont les Etats Unis d’Amérique deviennent les pourvoyeurs et les conducteurs. Ainsi, c’est la recherche de la valeur ajoutée et l’obsession du taux de croissance qui dominent dans la mise en place et la conduite des affaires dans les pays avancés alors que dans les pays subcapitalistes désignés par pays en voie de développement, il s’agit plutôt de la survie et de la riposte face au favoritisme, le népotisme et la marginalisation.
Juste pour situer ce phénomène, le Mexique faisant parti de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) et ayant donc des partenaires hautement développé, il n’en demeure pas moins que c’est le secteur informel dominé par les entrepreneurs femmes et qui fournit le plus d’emploi tant au niveau du gendre que celui de la famille.
Secteur Informel en Amérique Latine
Au niveau de ce que l’on appelle le Secteur Informel, j’ai personnellement conduit plusieurs recherches a ce niveau en ce qui concerne l’Amérique Latine.
Le secteur informel du Pérou, du Brésil, de la Colombie comme au Mexique pour ne citer que les plus en vue, s’était érigé comme une alternative a l’inertie bureaucratique des Etats gouvernés a l’époque par des juntes militaires ou des -bureaucrates-technocratiques dont l’essentiel de la politique était de lutter contre ce qu’ils considéraient la subversion militante des syndicats et des partis représentants les travailleurs et les paysans pauvres. Leur hantise provenait donc de tout ce qui pouvait de se réclamer de gauche ou de sympathie d’ordre socialisante sans être pour autant communiste ou socialiste dans le vrai sens du concept idéologique et politique.

Cette lutte acharnée contre les forces sociales étaient paradoxalement menée par les militaires au nom de la sauvegarde de la démocratie et de la religion chrétienne face a ce qu’ils considéraient comme atteinte et menace a l’ordre établi national donc une coloration nationaliste justifiait l’atteinte a la sécurité de l’appareil de l’Etat dominé par une alliance militaro-bureaucratique et technocrate. Cette religiosité de la dictature militaire apaisait et ralliait l’Eglise a la cause des régimes autocratiques et militaires craignant une percée institutionnelle des fractions communistes au sein des communautés populaires et les groupements sociaux. Ce nouvel rapprochement et intégration de l’élément religieux fut aussi imposé par le fait que le populisme avait démontré ses limites avec les alliances avec régimes fascistes d’Europe. Cette alliance entre l’Eglise et les Militaires ne montra ses limites qu’après leur commun conservatisme fut fissuré par l’émergence d’initiatives des prêtes embrassant la Théologie de la Libération, reprenant le flambeau de la résistance des premiers Jésuites arrivées en Amérique Latine et leur opposition et leur dénonciation des abus et des violences exercés contre les populations « indigènes – amérindiennes » par les colons Européens et Ibériques.
Dans cette forme de technocratisation des rouages de l’Etat, une élite technocratique pouvait engager et s’engager avec les militaires, le peuple en tant que tel était laisser pour compte alors que des aides et des faveurs fiscales, financières et même logistiques furent octroyées aux grands groupes d’intérêts étrangers. Les multinationales devenaient ainsi la force motrice pour la croissance économique basée sur la discipline et la répression des mouvements sociaux offrant ainsi une main-d’oeuvre docile, relativement beaucoup moindre dans les coûts au niveau du salaire comme au niveau des autres droits et couverture sociale. La protection sociale demeurait donc défaillante en parallèle a un dosage minutieux d’insécurité sociale répandu renforce par la propagande sur le spectre diabolique des régimes « communistes », et par le maintien d’une précarité social de l’emploi informel qui devenait ainsi la proie de la bureaucratie comme source d’additionnels revenus a travers la corruption.
Une nouvelle classe de travailleurs était donc conditionnée par l’absence d’alternatives sociales d’émancipation et par l’embrigadement militaire et technocratique pour le bien des grandes compagnies internationales tant au niveau de l’exploitation des ressources naturelles, financières qu’humaines. Cette coalition et complicité entre la classe dirigeante d’élite formée par des éléments militaro-bureaucratique-technocrate et le capital international favorisa et objectiva la création d’une nouvelle base sociale du pouvoir a partir d’un amalgame de l’ancienne petite moyenne classe des entrepreneurs ayant épousé les principes d’une telle internationalisation docile des travailleurs locaux et la technocratie qui était la prolongation d’allure civile des enseignements militaires sur la sauvegarde du patrimoine chrétien, de la démocratie d’ordre nationaliste et martiale et aussi comme réponse aux nouvelles de l’internationalisation du capital productif et commercial.
Dans ces enchaînements multilatéraux et d’ordre de complémentarité entre ce qui fut appelé le centre et la périphérie, les classes paysannes marginalisées des terres devenues la cible d’une exploitation internationale et les autres strates urbaines ne pouvaient plus adhérer ou défier une telle stratégie de collaboration internationale; elles demeuraient ainsi a la dérive et furent ainsi contraintes de gonfler les villes par une exode rurale devenant le propre de l’accroissement de la démographie des bidonvilles et des constructions de logement n’ayant et ne répondant a aucune normes officielles.
Les besoins d’une telle construction combinée a d’autres et vu la situation irrégulière de toutes les actions et interactions correspondantes ainsi que les initiatives prises par ces nouvelles couches sociales ayant émigré en ville, furent ainsi le berceau du secteur informel qui se développait dans la nuit et en dehors de tout contrôle de l’Etat central ou des autorités locales et régionales.
En somme, voila grosso modo comme ce phénomène du secteur informel fut crée pour combler le vide laissé par la désertion de l’Etat militaire des secteurs sociaux ne répondant pas a la logique de l’internationalisation de l’économie nationale et a la sécurisation des créneaux sociaux concurrents ou menaçants. L’ennemi n’était plus aux frontières, il était identifié dans un autre voisin intérieur celui qui revendique les vrais droits démocratiques.
Face a cette dureté des régimes militaires, les tenants du capital etranger voulait aussi avoir des garanties de droit soutenu par la majorité de la nation et non juste par des juntes militaires et leurs soutiens factices et ses prolongations technocratiques. Les militaires n’avaient pas réussi a créer une assise large de légitimité de leurs actions de protection de la religion chrétienne puisque un mouvement de Libération prit place au sein même de l’Eglise qui devient la protectrice des paysans pauvres démunis de leurs terres et jetés dans les rues et constructeurs des nouveaux Shanti town.
Cette dislocation intérieure du pouvoir central porta un coup dur a l’harmonie religieuse visée par les militaires et sapait la revendication centrale de la défense de l’Occident Chrétien contre l’Athéisme des militants de gauche représentant des intérêts communistes étrangers. La Guerre Froide trouvait aussi ses limites idéologiques dans une telle perte du soutien direct de l’Eglise. Les prêtres et les cardinaux devenaient du jour au lendemain des victimes de la répression comme le reste de la population engagée.
C’est effectivement cette nouvelle Théologie de la Libération qui en combinaison a des facteurs de redéploiement des industries vers le Sud-est Asiatique qui asséna un coup fatal aux régimes militaires en Amérique Latine qui fut déclenchée par l’assassinat de Monseigneur Romero au Guatemala. Face aux effets néfastes de telle campagne répressive, le capital etranger senti le vent tourner et opta pour plus de reformes et d’ouverture pouvant aboutir a ce qui fut désigné comme la nouvelle formule de développement pour ces masses délaissées socialement en prônant effectivement une nouvelle stratégie nommée pour la circonstance comme un dépassement des périodes noires transitoires de la croissance économique doublée de répression sociale, on appela donc cette stratégie:
« Le Développement Durable et la Bonne Gouvernance » en lui donnant plus de poids et la présentant comme une innovation, on y ajouta le sens de responsabilisation basé sur des avancées démocratiques notamment par la multiplication des partis politiques et des échéances électorales ainsi que par une plus grande condensation du découpage et de la désignation de la régionalisation administrative doublée d’une plus large division par districts électoraux.

Cette ouverture s’était aussi traduite par une tolérance plus grande du secteur informel, puisqu’il fut considéré dorénavant comme levier de changement social et économique faisant parti de ce concept de Développement Durable alors que la realite sur le terrain demeure toute autre.
Dans les pays d’Amérique latine, le taux d’emploi dans le secteur informel est même très élevé puisque une augmentation rapide le caractérise par rapport a l’ensemble des emplois urbains qui est passé de 50 % en 1990 à 58 % en 1997 pour se situer autour de 70 % (en moyenne) ; ce chiffre, assez stable dans le temps, représente environ 35 % du PIB (en moyenne).
Dix-huit millions de personnes sont employées comme domestiques dans des foyers latino-américains (7 pour cent du total de la population employée) et presque 80 pour cent d’entre elles sont soumises à des conditions de travail informelles – et par conséquent privées de la protection de la sécurité sociale, touchant des salaires de misère et effectuant des journées de travail épuisantes – comme le souligne un rapport du Bureau régional de l’OIT publié aujourd’hui [ 11 juillet 2016].
«Le travail domestique est une profession qui connaît l’un des plus hauts taux d’informalité en Amérique latine et dans les Caraïbes. Huit travailleurs domestiques sur dix sont touchés par l’informalité. Cela représente 10 pour cent de tout l’emploi informel dans la région», a déclaré le Directeur du Bureau régional de l’OIT, José Manuel Salazar, commentant le nouveau rapport.
M. Salazar a ajouté: «C’est une situation discriminatoire complexe, qui plonge ses racines dans l’histoire de nos sociétés, basées sur la servitude et des attitudes qui rendent invisible le travail des femmes, des populations autochtones, des descendants d’Africains et des migrants.»
«Améliorer les conditions de travail pour les travailleurs domestiques est une dette historique et une nécessité si nous voulons faire un saut qualitatif vers l’éradication des inégalités, des discriminations liées au sexe et de la pauvreté dans notre région», a conclu le Directeur du Bureau régional de l’OIT. Source
Morocco World News is just replica of other news no analysis or research based publication.
So you need better reference.
For the World Bank, it is matter of conditionality policies not about really deep concerns about the Moroccan who have no banking account or have no regular income; the later is the most important element to present in any research or study on the Moroccan Banking System.
In this ranking, the presentation focused only on the last cascade hole of downstream trends and flows of income coming from the source which is regular and recognized employment or business ownership that are the 2 basis for opening a checking account in Morocco.
No Money No Honey No Checking Account, no Job no showing Money.
Many transactions in Morocco are made through the use of cash and Cash remains the other King in Morocco for even the people who have a checking or saving account. The informal system is not just conducted by Moroccan citizens but also by many nationalities coming also from Sub-Saharan countries given their great level of adaptation to the Moroccan parallel business environment and also their willingness to integrate the fabric of the culture of Moroccan means and ways of conducting business operations and transactions through specific and selected clientele from the working classes. These services are rendering a great input to the everyday life in Morocco and provide services closer to the people.
The importance of the informal sector is also relevant to the Latin American economies that were the first to launch such movement and phenomena during the sixties and early seventies such as in Mexico and Peru as the initial platforms given the rise of the rural exodus and the recession that dominated the world economy following the quadruplication of the price of the petrol price in 1973.
Amérique Latine: Secteur Informel, Commerce Électronique et Subcapitalisme
Le secteur informel du Pérou, du Brésil, de la Colombie comme au Mexique pour ne citer que les plus en vue, s’était érigé comme une alternative a l’inertie bureaucratique des Etats gouvernés a l’époque par des juntes militaires ou des -bureaucrates-technocratiques dont l’essentiel de la politique était de lutter contre ce qu’ils considéraient la subversion militante des syndicats et des partis représentants les travailleurs et les paysans pauvres.
Within such range of informal sector operations, you have also to consider that many financial institutions are offering banking services without being a Bank this is the case of the Post Office – Barid.
The presentation here remains instructive and indicative of a reality that needs to be approached from inside the country not from the perspective of these international financial institutions that have their own motives in their soi-disant finding and recommendations that remained twisted by self-interest and self-promotion in regards to the solutions and the services they provide as well as the credit line they open for country-members of their organization.
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